1. Psychologie dite « clinique », c’est-à-dire psychothérapie par la parole dans le cadre d’une relation thérapeutique, avec comme buts de faire cesser la souffrance psychologique ressentie par le patient dans un premier temps et, ensuite, de trouver avec lui de nouvelles façons de penser, communiquer et faire, afin qu’il puisse accéder à un fonctionnement psychique sain et harmonieux.

Mon approche est systémique non stratégique et intégrative. L’approche systémique non stratégique permet tout naturellement de faire également appel à des éléments provenant d’autres orientations théoriques scientifiques afin de mobiliser celles les plus efficaces et les plus adaptées à la problématique de chaque patient (d’où la qualification d’intégrative). Pour citer quelques approches théoriques que j’utilise : systémique, psychologie humaniste et existentielle, théorie de l’attachement, théorie de la dissociation, Gestalt, thérapie des schémas, mentalisation, etc. ; cependant, je ne fais aucune place à la psychanalyse dans ma pratique.

Schématiquement, la systémique considère qu’il n’y a pas un problème qui résiderait dans l’individu, qui proviendrait d’un de ses traits de personnalité (trait de personnalité qu’il conviendrait alors d’étayer ou de modifier). L’approche systémique consiste à considérer que ce qui pose souci, ce qui fait vivre une situation de souffrance psychologique provient d’une interaction qui n’est plus satisfaisante ou adaptée entre l’individu et son milieu, ce dernier entendu au sens large (personnes proches significatives, loyautés intra- et inter-générationnelles, mais aussi le contexte étendu, telles les relations de travail, les contraintes de santé, financières, etc.).

Le non stratégique renvoie quant à lui au fait que la solution à trouver sera co-construite par vous et moi de manière interactive. En d’autres mots, il ne s’agira en aucun cas pour moi de « prescrire une solution à un problème ». En cela, l’approche non stratégique s’oppose aux approches dites stratégiques ou brèves, ces dernières promettant une solution à (très) court terme basée sur des interventions standardisées. Je trouve préférable de bien comprendre les systèmes en jeu et leurs interactions qui ont prise sur vous avant de vous accompagner sur le chemin vers une solution. Celle-ci vous sera non seulement très personnelle mais vous permettra aussi de continuer à vous adapter et donc aura été la clé d’un changement bénéfique avec une dynamique positive durable dans le temps.

Cette approche se prête parfaitement au travail sur la famille (la famille, avec au moins deux générations présentes, et moi) sur le couple (vous deux, et moi), au travail individuel (vous, et moi), et bien d’autres. Par exemple, elle est adaptée au travail avec un enfant ou adolescent, cas où le travail en séance pourrait se faire sous plusieurs configurations (non mutuellement exclusives le long d’une ou de plusieurs séances) : je pourrais recevoir les parents avec l’enfant, la fratrie et la famille élargie ; ou les parents avec l’enfant et la fratrie ; ou encore les parents avec l’enfant ; éventuellement que les parents, ou que l’enfant.

Plutôt que de thérapie familiale, je préfère parler de consultation systémique familiale, car je ne guéris pas des malades. Ce que je fais, c’est chercher avec vous la solution pour un fonctionnement familial harmonieux. Celle-ci sera co-construite par vous et moi de manière interactive, mon apport étant de vous faire exploiter des ressources présentes en vous mais non utilisées, de faire émerger des façons de faire tout aussi naturelles mais qui sont plus avantageuses pour tous les membres de la famille que celles qui sont en place et qui posent souci à au moins un membre de la famille.

Le même reste vrai pour ce que l’on appelle la thérapie de couple (et, vous l’aurez compris, j’appelle consultation systémique de couple). Dit de la manière la plus abstraite, le plus souvent, une « solution » que vous avez trouvée à un souci qui s’est posé un jour dans le couple paraît toujours adaptée alors qu’elle ne l’est plus et entraîne de la souffrance. Ensemble nous en chercherons d’autres, adaptées à vos points de force, pour éliminer la souffrance et que vous alliez mieux tou(te)s les deux !

En tant qu’adulte, on est impliqué dans plein de systèmes, en lien avec nos rôles sociaux (enfant de, parent de, en couple avec, travaillant dans, copain de, membre de telle groupe d’amis ou de tel club, etc.), et parfois ces systèmes (ou notre loyauté envers chacun d’eux) peuvent entrer en conflit et générer des soucis psychologiques. Nous essaierons ensemble de comprendre et résoudre ces contradictions en tenant compte de vos forces et de vos faiblesses.

L’adolescent se trouve à une étape de sa vie où le plus de changements se produisent en très peu de temps, où une jeune personne apprend et assume petit à petit de nouveaux rôles sociaux et se trouve impliquée dans de plus en plus de systèmes (la famille, les amis proches, l’école, les amis connus dans le cadre des sports collectifs, le (premier) couple, etc.). Sans surprise, l’adolescence peut s’accompagner de bouleversements, voire de troubles. Je vous accompagnerai, vous, l’adolescent et sa famille, à y faire face, à y trouver votre solution.

L’enfant porte une grande attention à ce qui se passe dans son milieu familial (et autres milieux auxquels il appartient : école, cercle d’amis, club sportif, etc.). Cependant, sa compréhension de son entourage social et ses capacités d’adaptation sont encore imparfaites, ce qui peut donner lieu à des troubles et/ou à de la souffrance. J’interprète la plupart des troubles dans ce cadre et j’assiste l’enfant et sa famille sur leur chemin vers une solution.

Mots-clés * : psychothérapie, thérapie systémique, thérapie familiale, thérapie de couple, thérapie individuelle, thérapie humaniste, thérapie existentielle, Gestalt-thérapie, thérapie des schémas, accompagnement psychologique, soutien psychologique, anxiété, troubles anxieux, problèmes de comportement à l’école, difficultés scolaires, souffrance au travail, burn-out, hypersensibilité, difficultés de communication, timidité, difficultés relationnelles, agressivité, colère, violence, addiction, alcoolisme, délinquance, stress, traumatisme, dépression, troubles du comportement chez l’enfant, troubles du comportement chez l’adolescent, troubles psychosomatiques, troubles sexuels, instabilité émotionnelle, problèmes liés à l’image de soi, dépendance affective, tendance à l’assujettissement, agoraphobie, phobie sociale, panique, fugue, gestion des émotions, émotions envahissantes, troubles alimentaires, anorexie, boulimie, troubles du sommeil, insomnie, troubles du neurodéveloppement (TND), trouble du spectre autistique (TSA), entraînement aux habiletés sociales pour personne avec TSA (tous âges), burn-out autistique, trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), bilan neuropsychologique de la mémoire chez l’adulte.

* : Il s’agit là de mots-clés que vous avez entendus et qui vous ont amené ici ; comme mentionné plus haut, je ne souscris pas à la vision selon laquelle je vous « guéris » (au mieux on trouve ensemble des façons de penser, communiquer et faire qui vous vont mieux, à vous et à ceux qui font partie de(s) système(s) au(x)quel(s) vous appartenez), ni forcément au champ sémantique entier de certains de ces mots-clé à consonance de diagnostic. Ces mots-clé ont cependant leur utilité, par exemple celle de vous guider lors du choix d’un psychologue. Il reste cependant très important de ne jamais se (laisser) réduire à une étiquette ; la réalité psychologique est toujours beaucoup plus complexe, et un être humain ne peut jamais se réduire à une étiquette diagnostique ou autre.